dimanche, 11 février 2007
Julien Faubert : «Un tournant pour notre fin de saison»
L'international bordelais, Julien Faubert, évoque le rendez-vous face à l'OM. Remonté, il annonce : "Surtout, je ne veux pas faire partie de l’équipe qui perdra face à l’OM à Chaban Delmas."

Vous avez été éloigné des terrains à cause d’une blessure et vous revenez depuis quelques matches, comment vous sentez-vous ?
C’était difficile au début. En ce moment, je commence à retrouver mes sensations et surtout du temps de jeu. Physiquement, je vais de mieux en mieux mais je n’ai pas pu suivre la préparation de janvier. C’est un peu dur d’enchaîner mais je pense que le physique va revenir avec l’accumulation des rencontres.
Cette blessure était peut être un mal pour un bien. J’ai beaucoup « tiré sur la mécanique » au début de la saison. J’avais une douleur récurrente au mollet et j’ai pu me soigner efficacement. J’espère avoir emmagasiner assez d’énergie pour pouvoir apporter un plus jusqu’à la fin de la saison.
Dimanche, c’est Bordeaux – Marseille, comment voyez-vous cette rencontre ?
C’est un match spécial pour tout le monde. J’ai été formé à l’AS Cannes et j’ai toujours vu l'OM comme une équipe rivale. Je venais du Nord et je jouais dans le Sud. Il n’était pas facile de s’intégrer. Je comprends l’engouement autour de ce match et je perçois bien la position de nos supporters car je suis dans le même état d’esprit. Surtout, je ne veux pas faire partie de l’équipe qui perdra face à l’OM à Chaban Delmas.
Tous ces facteurs font que notre prochaine rencontre sera une grande affiche. Il faudra la gagner, quoi qu’il arrive. Ce sera difficile car il y a une bonne équipe en face mais il nous faut les trois points.
"Surtout, je ne veux pas faire partie de l’équipe qui perdra face à l’OM à Chaban Delmas"
L'OM possède un gros bloc offensif avec des joueurs de qualité. Comment allez-vous vous y prendre pour déstabiliser cette formation ?
Il ne faudra pas leur laisser le temps de jouer et réduire les espaces au maximum. La base, c’est la défense, tout part de là. Si nous sommes bien défensivement, nous pourrons développer du jeu. J’ai confiance en mes coéquipiers et je sais que si nous sommes bons derrière, ils pourront se procurer des occasions. L’important, c’est de former un bloc solide derrière, soit pour les prendre en contre, soit pour pouvoir les presser dans leur camp.
Une victoire dimanche peut relancer les Girondins dans la course à la Ligue des Champions ?
Cela peut relancer notre saison et décupler notre envie pour atteindre la Ligue des Champions en fin d’année. Si nous perdons, nous laissons Marseille s’échapper. C’est un tournant pour notre fin de saison. Nous ne devons pas le rater. Lors de la première partie de championnat, nous avons manqué des rendez-vous importants, nous devons donc gagner ceux de la deuxième partie.
Quand une équipe sort d’une semaine difficile avec deux défaites en L1 et une élimination en Coupe de France, n’est-il pas mieux de jouer Marseille, un match qui mobilise tout le monde, que ce soit les joueurs ou les supporters ?
Oui, c’est exact. La préparation de Marseille ne nous fait pas oublier nos récents résultats mais nous sommes concentrés à 200% sur l’objectif. Nous allons avoir le public derrière nous et cela va nous permettre de décupler nos forces pour tenter de gagner ce match.
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