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jeudi, 08 février 2007

"L'Oeil du coach" sur Bordeaux

Sur le plateau de «L’œil du coach», Albert Emon a analysé le jeu et le parcours des Girondins de Bordeaux, prochain adversaire de l’OM en Ligue 1.

Depuis la troisième journée de Ligue 1, Bordeaux oscille entre la 5e et la 10e place. Qualifiés en Ligue des Champions, les Bordelais, reversés en coupe Uefa, se verraient bien renouveler cette expérience la saison prochaine. Les dirigeants girondins ont profité du mercato d’hiver pour se renforcer et aider leur équipe à franchir le palier nécessaire afin d'accrocher le bon wagon qui pourrait être synonyme d’Europe.
«Au mercato, Bordeaux a fait des efforts avec des joueurs sud-américains qui sont venus renforcer l’équipe. Cette équipe va bien finir le championnat», note Albert Emon. Ainsi, Cavenaghi, Peruchini et Jussié ont posé leurs valises au Haillan alors que seul Laslandes a quitté les bords de la Gironde.
Depuis le début de la saison, Bordeaux souffle le chaud et le froid. Capables de s’imposer au Parc des Princes, les hommes de Ricardo se font ensuite corriger 3-0 à Lens avant de s’incliner à domicile contre Rennes.
Même son de cloche en 2007. Bordeaux réalise l’exploit de s’imposer sur la pelouse du quintuple champion de France. «Il faut une grande équipe pour faire cela. Micoud est étincelant techniquement, il y a également des joueurs de grande qualité». Mais trois jours plus tard, les coéquipiers de Ramé perdent à domicile face à Lille et la journée suivante, ils s’inclinent à Nice avec un Ederson en état de grâce. «Parfois sur un match, on tombe sur un joueur qui fait ce qu’il ne fait pas le reste de la saison, comme ce soir-là avec Ederson», analyse l’entraîneur marseillais.
Alors comment sera Bordeaux, dimanche devant son public, face à une équipe qui ne s’y est plus imposée depuis 1977 ? «C’était il y a trente ans, la moitié de mes joueurs n’était pas né !» souligne Albert Emon. L’entraîneur marseillais balaie ainsi l’aspect psychologique de cette statistique. Il faut dire aussi que l’OM n’a plus perdu au stade Jacques Chaban-Delmas depuis deux saisons.
Les Bordelais qui reprennent la coupe de l’Uefa dans une semaine prépareront-ils aussi leur match face à Osasuna en seizième de finale aller ? «De toute façon, Il n’y a pas une équipe en France qui joue à 80% contre l’OM. Elles jouent plutôt à 120%. C’est encore plus difficile quand cette équipe a de la qualité. Le danger pourra venir de partout. Il faudra également faire attention sur les coups francs», conclut Albert Emon.

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