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mardi, 30 janvier 2007

Une autre approche

Les Olympiens veulent tirer les leçons de leur défaite du match aller en championnat pour aborder différemment la réception de Lyon, en coupe de France.

Retour en arrière. Nous sommes le 22 octobre 2006, l’OM, deuxième du championnat, reçoit Lyon, leader avec cinq points d’avance. Les Olympiens abordent cette rencontre avec beaucoup d’envie et une énorme motivation. Les hommes d’Albert Emon ont encore en tête l’exploit qu’ils ont réalisé la saison passée en éliminant l’OL de la Coupe de France à Gerland. En gagnant, Marseille recollerait au classement et deviendrait le principal concurrent de Lyon au classement.
Le stade Vélodrome est plein à craquer pour voir le quintuple champion de France en découdre avec l’OM. Les Olympiens se ruent à l’attaque dès le coup de sifflet de Bertrand Layec. «On était trop excité, se souvient Franck Ribéry, On avait fait un bon début de championnat, on était sur un nuage. On courrait partout sur le terrain, on était mal organisé. Cela ne pouvait marcher que pendant dix ou vingt minutes».
C’est justement le temps qu’il a fallu pour que les Lyonnais ouvrent le score. C’est une fois de plus le pied de Juninho qui débloque la situation. Le canonnier brésilien place un coup franc dont il a le secret dans le petit filet opposé de Cédric Carrasso. «Ce but nous a coupé les jambes», se rappelle Habib Beye.
Les Marseillais ne baissent pas les bras mais se font cueillir à froid dès l’entame de la seconde période. Les choses se compliquent un peu plus pour l’OM lorsque Taye Taiwo est exclu après une faute sur Malouda.
Pourtant à 10 contre 11, Habib Bamogo va marquer après un festival de Franck Ribéry dans la défense lyonnaise. Cependant cet espoir est de courte durée puisque Juninho puis Kallström alourdissent définitivement l’addition.
«On s’est peut-être trompé dans l’approche du match, analyse le capitaine olympien avec près de trois mois de recul, on voulait leur rentrer dedans alors que Lyon est une équipe qui aime être dominée. Entrer sur le terrain avec l’ambition de mettre trois ou quatre buts n’est pas la meilleure des façons d’aborder Lyon. Il faut une ambition mesurée animée par l’envie de gagner mais de manière intelligente. Une victoire ne se construit pas sur les dix ou vingt première minutes mais sur sa totalité». «Il faudra jouer autrement», conclut Franck Ribéry.

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