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samedi, 30 décembre 2006
1 737 euros par match : joli score pour l'OM
Le Challenge des Tribunes, mis en place cette année par la LFP, récompensera les 3 premiers clubs en fin de saison.
A mi-parcours, les fidèles troupes de l’OM pointent à la 2ème place derrière l’ASSE. Néanmoins, les observateurs qui jugent de manière positive les fans de l’Olympique de Marseille et notamment leurs ambiances, semblent être à contre-courant de la Ligue.
En effet, les Marseillais finissent aussi la première partie de ce championnat, avec une autre 2ème place, mais moins enviable. Le club phocéen n’est devancé que par le PSG au niveau du classement des sanctions financières. Avec 33 000 euros d’amende en 19 rencontres, les caisses du président Pape Diouf sont lourdement ponctionnées, avec une moyenne de 1 737 euros par match. Il semble difficile de penser que d’un côté, les supporters sont bien notés et que de l’autre les amendes pleuvent à tout va. Que de stupeur à la lecture du 3ème et 4ème que sont Saint-Etienne et Lyon avec respectivement un montant total de 9 500 et 7 000 euros au regard des 33 000 de l'OM !
De là, à penser que les engins pyrotechniques des supporters olympiens sont beaucoup plus gros ou simplement plus beaux, il y a un pas que nous ne franchirons pas.
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vendredi, 29 décembre 2006
Ronald Zubar se raconte
De sa Guadeloupe natale jusqu'à Marseille en passant par Caen, le parcours de Ronald Zubar est synonyme de voyage. Lors de l'émission "L'invité d'OMtv", il est revenu sur cette trajectoire.

Les débuts dans le foot
"J’habitais à Sainte-Rose au nord de la Guadeloupe. C’est là-bas que j’ai commencé à jouer au foot dans le club de mon quartier. Ensuite, je suis parti dans l’un des clubs phares de l’île qui est le Red Star de la Guadeloupe. Là-bas, il n’y a pas énormément d’infrastructures même si ça commence à se développer aujourd’hui. On ne travaillait donc pas trop l’aspect technique car on manquait de ballons et d’équipements. Donc, le coach nous disait souvent de partir pour dix tours de terrains et d’aller courir dans la forêt. C’est plus basé sur le physique et les joueurs qui sortent des Antilles sont souvent des athlètes. Physiquement, on est déjà prêt et on a des gabarits imposants. Depuis trois ans, il y a un centre homologué dont je suis le parrain et j’en suis fier. Ca commence à se développer pour essayer de se mettre à jour par rapport au football en métropole."
La Guadeloupe
"C’est quelque chose qui est ancré en moi et je ne pourrais jamais l’oublier. J’y pense tout le temps et, d’ailleurs, je suis souvent nostalgique à cause de ça. J’y retourne au moins deux fois par an mais, avec le métier que je fais, c’est de plus en plus difficile. Toute ma famille est encore là-bas et ça me manque beaucoup. Le côté naturel, le côté sauvage, la plage… c’est un tout. Plus jeune, on gambadait de partout dans la nature. Il y a une certaine liberté. La métropole n’a rien à voir avec ce côté naturel. La Guadeloupe verte, c’est tout ce que j’aime. J’apprécie moins la ville. Quand je retourne sur mon île, j’aime aller dans les endroits que je connaissais enfant. Aller dans la forêt, manger de la canne à sucre, des fruits… Retrouver toutes ces sensations qui m’ont marqué plus jeune."
Le stade Malherbe de Caen
(Il a rejoint Caen dès l’âge de 15 ans) "Cela a été dur surtout en raison de la façon dont ça s’est passé. J’étais parti faire un stage d’une semaine à Caen et, au bout de trois jours, on me dit : «tu ne pars plus, tu restes ici car on veut te garder et la saison va commencer». Je ne comprenais pas car il était prévu que j’y retourne un an plus tard si j’étais pris. J’ai eu du mal à accepter de ne plus voir ma mère, mon frère, ma soeur pendant au moins un an. J’avais un peu le cafard au début, c’était encore plus dur avec l’hiver mais des gens ont été là pour moi, pour m’épauler. J’ai un peu galéré la première année mais ça m’a donné envie d’aller encore plus loin et de faire encore plus d’effort que les autres pour obtenir un contrat en fin de saison.
J’ai tout appris à Caen. J’ai rencontré les bonnes personnes aux bons moments. Sans citer tout le monde, il y a eu Philippe Tranchant qui m’a gardé à Caen est qui est mon père spirituel mais aussi Patrick Rémy qui m’a lancé en pro. Tous ces gens m’ont appris les bases du foot et ils étaient de vrais humanistes. D’ailleurs, Caen est devenu ma deuxième ville de cœur après la Guadeloupe. C’était une grande famille et je les remercie tous."
L’équipe de France Espoir
"C’était une fierté. Venant de la Martinique, je n’y pensais pas vraiment à mon arrivée à Caen. Au bout de ma deuxième année, on a commencé à me parler de l’équipe de France et ça m’a étonné. Je jouais à l’époque avec l’équipe de Guadeloupe et là, c’était un autre monde. Quand j’ai été appelé pour la première fois en moins de 16 ans, c’est devenu une réalité. J’ai suivi toutes les sélections et les Espoirs sont arrivés à un moment où j’étais bien avec mon club. Les entraîneurs m’ont fait confiance et j’essaie toujours de rendre cette confiance en étant bon sur terrain.
La sélection apporte beaucoup de choses. Il y a un plus sur le plan médiatique, on joue des matches de haut niveau contre des grandes nations. On dit souvent qu’un match international vaut deux matches en club. Etre confronté à des joueurs de différents footballs permet de se situer par rapport à eux et de voir le travail qui reste à faire. Le foot international demande beaucoup de technique et d’enchaînements et je dois encore travailler là-dessus. Par contre, face à l’Angleterre par exemple, où le jeu est plus physique, je me suis aperçu que je tenais le coup. C’est intéressant, il y a différents échanges de jeu et de culture. C’est bien."
L’OM
"Marseille, c’était un rêve. Au début, quand j’ai eu Pape (Diouf) et José (Anigo) au téléphone, je n’y croyais pas. Pour être franc, la première année, j’ai préféré ne pas rejoindre l’OM car je ne me sentais pas encore prêt. Je sortais de ma première saison de L1 et l’OM est un club qui demande beaucoup de maturité et des résultats au quotidien. Je n’étais pas encore capable de fournir tout cela. Mais, le fait que l’OM continue à me suivre et garde le contact, ça m’a prouvé que le club me voulait vraiment. Depuis le début, les dirigeants m’ont montré leur attachement et leur envie que je vienne à Marseille et les supporters m’ont laissé beaucoup de messages sympathiques sur mon site (www.ronald-zubar.com). Je n’ai donc pas hésité même si Bordeaux me voulait aussi. Mon choix était déjà fait. Bordeaux est un très bon club mais je sais que le tempérament de Marseille me correspond plus. Je hais la défaite, je n’aime pas perdre et c’est en moi. Cet état d’esprit, cette volonté d’aller toujours de l’avant, c’est ce que j’aime à l’OM.
Mes premiers souvenirs de l’OM, c’est l’époque Tapie. Je ne m’intéressais pas trop au foot plus jeune mais je garde en mémoire des joueurs comme Boli, Waddle ou Desailly. C’est un rêve de se dire que l’on peut faire comme eux en jouant dans ce club qui a marqué et qui marque encore les esprits. Marseille, c’est le seul club qui suscite l’euphorie partout où on passe. Même en Guadeloupe."
L’importance de la famille
"Je suis en contact avec eux chaque jour. Ma mère est toute seule là-bas car mon père est décédé. Elle m’appelle toujours après les matches, elle me dit de moins m’énerver, d’arrêter de gueuler après l’arbitre, elle me demande si je ne me suis pas fait mal quand je suis tombé pendant le match. C’est la vraie mère poule. C’est encore plus frustrant et difficile pour elle car elle me voit à la télé. Lui demander de passer deux semaines à Marseille, c’est déjà trop dur pour elle. Elle ne peut pas quitter ses racines. La vie en Guadeloupe n’a rien à voir avec la métropole. Ma mère ne supporte pas de rester enfermée dans une maison. Elle a ses habitudes et il ne faut pas chercher à comprendre.
Mon frère, il n’est pas encore très connu mais il est joueur professionnel à Caen (Stéphane Zubar, 19 ans). Il vient de signer son premier contrat au début de la saison. On a fait quelques matches ensemble en équipe pro. Ma mère nous avait vu jouer ensemble et elle en avait les larmes aux yeux. C’est une très grande satisfaction sur le plan familial. C’est plus compliqué pour lui car tout le monde essaie de le comparer à moi et c’est toujours plus délicat quand on passe après son grand frère. Mais, j’ai beaucoup de respect pour lui car ça n’a pas toujours été facile. Il revient de blessure et j’espère qu’il va pouvoir se lancer cette année et faire quelques matches avec les pros. Qu’il lance sa propre carrière et qu’on arrête de le comparer avec moi car c’est assez pénible pour lui. C’est un grand et brave gaillard et je lui dis souvent : je pense qu’il est meilleur que moi. Notamment sur le plan mental car il a subi beaucoup de choses. Et sur le plan physique, il est plus grand et plus imposant que moi. Il est défenseur comme moi et j’espère jouer de nouveau en club avec lui car l’OM, c’est son club de cœur à lui aussi."
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jeudi, 28 décembre 2006
Décès de Saby Zaraya
Un ancien président de L'OM, Saby Zaraya, est décédé jeudi à l'âge de 83 ans.
Zaraya a été président du club phocéen entre 1957 et 1963 et a connu la descente en D2 en 1958, puis la remontée en 1962. Jean Robin, Joseph Zilizzi, Lucien Troupel, Otto Gloria et Armand Penverne ont entraîné sous sa présidence, et des joueurs comme Jean-Jacques Marcel, Etienne Sansonetti et Roger Scotti et les Suédois Gunnar Andersson et Gunnar Johansson faisaient partie de l'effectif olympien.
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Maoulida : "Je vais me battre"
Touché par une banderole de soutien au Vélodrome face à St Etienne ("Courage Maoulida") suite à l'hospitalisation de sa mère, Toifilou ne vit pas une période facile en ce moment. "Partir ? Il en est nullement question. Ce n'est pas parce qu'on se met moins en évidence sur le terrain que l'on doit automatiquement renoncer et chercher à aller ailleurs."
Arrivé à Marseille au précédent mercato d'hiver, Toifilou Maoulida avait effectué une demie-saison exceptionnelle en marquant pas moins de 11 buts en 22 matchs. "Je suis toujours beaucoup plus performant après la trêve. Je ne sais pas pourquoi" explique l'ancien monégasque.
Auteur de 5 buts en 26 matchs (1437 minutes jouées) cette saison, Toifilou Maoulida, en concurrence avec Pagis, Niang, Cissé et Bamogo, sait qu'il lui faudra gagner sa place tout en ayant peu de de temps de jeu pour prouver sa valeur. "Pour moi, un second championnat de France va commencer en janvier. Comme pour l'OM en fait."
15:00 | Lien permanent
Ribéry s'entraîne tout seul
Franck Ribéry, rentré à Boulogne-sur-Mer pour passer la trêve et les fêtes de fin d’année dans sa famille, s'est entraîné mercredi matin avec le préparateur physique de l’OM, Georges Gacon, monté spécialement de Marseille pour accompagner le milieu de terrain olympien.
"Ça va très bien, je me sens bien" explique Ribéry au quotidien La Voix des Sports. "J’ai bien travaillé depuis que j’ai repris la course à Capbreton, où j’ai passé deux semaines. Ça m’a permis de récupérer physiquement et mentalement."
Attendu pour redressé la barre à l'OM, en compagnie de Djibril Cissé qui est lui déjà revenu depuis un mois, Franck Ribéry paufine donc sa préparation tout seul avant de reprendre avec tout les olympiens le 31 décembre au matin : "J’ai retrouvé l’équipe avant le match à Saint-Étienne : ça m’a fait du bien de revivre tout ça. Je vais goûter à nouveau à la compétition après la trêve. Nous reprenons d’ailleurs l’entraînement dimanche."
Avec un Ribéry tout neuf et motivé, l'OM peut rêver à une qualification en Ligue des Champions : "Mon, souhait pour 2007 est de réaliser une grosse deuxième partie de saison et obtenir une place en Ligue des Champions avec Marseille."
13:01 | Lien permanent
mercredi, 27 décembre 2006
Salim Arrache, première recrue ?
Si on se replace neuf mois en arrière, on se souvient que le joueur intéressait déjà les dirigeants de l’Olympique de Marseille. A l’époque, on parlait même d’une proposition de contrat de 4 ans, le joueur étant libre en juin.
Les négociations n’avaient alors pas abouti mais le contact était toujours présent jusqu’à que ce natif de Marseille se blesse grièvement au genou (rupture des ligaments croisés). Six mois plus tard, remis de sa blessure et ne coûtant pas le moindre centime, Salim Arrache est donc de nouveau dans le collimateur marseillais. Et comme le joueur avait déclaré à l’époque qu’il "rêvait de jouer pour le club de son coeur", on pourrait raisonnablement envisager qu’il sera effectivement une des recrues olympiennes de ce mercato hivernal.
Reste que d’après les dernières déclarations de José Anigo, ce milieu-attaquant gauche n’aurait pas vraiment le profil recherché puisqu’on sait que les deux postes qui sont vraiment à l’étude du côte de l’OM concerne le secteur défensif. Mais encore une fois, le joueur étant gratuit, il pourrait tout de même venir étoffer l’effectif.
15:00 | Lien permanent
OM : A Dubaï pour l'argent ?
Même si l'information n'est pas encore officielle, l'OM devrait participer du 8 au 10 janvier à la Dubaï Cup aux Emirats Arabes Unis en remplacement du Santos FC forfait.
Outre l'OM, le Bayern Munich, le Benfica Lisbonne et la Lazio Roma participeront à ce tournoi. Quel intérêt le club marseillais a-t-il de participer à une compétition placée entre un tour de Coupe de France face à Cambrai (6 janvier) et la reprise de Ligue 1 le 14 janvier, et surtout d'y disputer deux rencontres en deux jours ? Probablement la dotation du tournoi de 1,5 millions d'euros. Une somme importante quand on connait les difficultés financières de l'OM.
14:00 | Lien permanent
une nouvelle piste en défense
Toujours à la recherche d'un défenseur central de métier pour épauler Ronald Zubar, l'Olympique de Marseille tiendrait une nouvelle piste.
Selon des rumeurs qui circulent sur Internet, le club phocéen serait intéressé par l'arrière du FC Copenhague Michaël Gravgaard (28 ans). Ce robuste danois, qui a disputé la Ligue des Champions cette saison, pourrait bien être la perle rare désirée par Albert Emon et son staff. A suivre.
12:02 | Lien permanent
Echange Cheyrou - Maoulida ?
Selon l'hebdomadaire BUT TRANSFERTS, l'OM se renseignerait actuellement sur Benoit Cheyrou le milieu de terrain de l'AJ Auxerre.
Les négociations pourraient être facilitées par l'intérêt du club bourguignon pour Toifilou Maoulida l'attaquant olympien. Selon le magazine, un échange plus de l'argent pourrait conclure l'affaire. A suivre.....
11:59 | Lien permanent
Habib Beye intéresse les Allemands
S'il semble impensable qu'il quitte le club cette saison, un club allemand aurait tout de même fait une offre concrête à l'OM pour s'attacher les services du Sénégalais. Sous contrat jusqu'en 2008, Beye pourrait partir de Marseille... mais certainement pas cet hiver !
11:55 | Lien permanent