L'ACTU DE L'OM

Après sa défaite à Sochaux, l’OM est à 5 points de la 2e place. Une position qui n’inquiète pas le capitaine marseillais, mais qui le met « en alerte », avec ses coéquipiers, avant d’accueillir Monaco samedi.

Comment expliquez-vous la défaite à Sochaux ?
On est mieux dans le jeu et dans l’organisation, mais on ne parvient à faire la différence. Et malheureusement on s’expose aux coups de pied arrêté, comme dimanche, ou aux contres. C’est bien de mieux jouer mais il faut trouver des solutions pour gagner des matches.

Malgré des occasions, l’OM n’a pas marqué…
C’est un problème collectif. On manque un peu de réussite mais on doit être capable de ne pas prendre de but sur un match. On avait tenu contre Valenciennes mais face à Troyes et Sochaux on en a pris un. Pour gagner une rencontre, il ne faut pas prendre de but, ensuite, on sait que l’on aura des opportunités pour marquer. Hélas, dimanche, on a manqué de réussite. Il faut trouver un juste milieu pour avoir une équipe compacte, forte défensivement et capable de marquer un but. Dimanche, on a eu des occasions en début de partie. En marquant, cela aurait probablement changé la physionomie du match.

Est-ce que ce problème concerne uniquement le secteur offensif ?
Non, le fait que l’on ne marque pas de but actuellement n’est pas la faute de trois personnes. Il faut l’imputer à toute l’équipe. On va essayer d’avoir plus de certitudes dans notre jeu et être plus concentré dans le dernier geste.

Même si on en ignore encore la date, le retour prochain de Djbril Cissé peut-il vous aider à trouver des solutions ?
Il ne faut pas mettre trop de pression sur les épaules de Djibril Cissé, il faudra être patient. Lui-même ne se voit pas comme un sauveur. Il va apporter un plus pour le groupe mais il faut que nous l’aidions à s’intégrer dans le groupe car il revient d’une longue blessure. Son retour est important mais ce n’est pas le messie, c’est une plus-value supplémentaire pour notre équipe.

Etes-vous inquiet par rapport aux objectifs ?
Je ne le suis pas. Je suis en alerte comme tout le monde par rapport à nos résultats et à l’écart qui se creuse entre nous et les places qualificatives pour la Ligue des Champions.
Il n’y a pas le feu mais il faut s’affoler quand même. Pour recoller à ce peloton de tête, il faudra effectuer une série de victoires. On ne pourra pas se contenter de prendre des points à domicile sans en prendre loin de nos bases. Gagner uniquement à domicile ne suffira pas, il faut faire une série. C’est important d’enchaîner des victoires pour la confiance car malgré tout, on n’est pas maître du jeu en ce moment. Si on regarde le match de Sochaux, le match nul était mérité mais nous n’avons pas été assez maîtres du sujet pour dire que la victoire était indiscutable en notre faveur.

Le groupe est-il en train d’effectuer une prise de conscience collective ?
Il y a une volonté commune pour revenir, il faut que l’on prenne nos responsabilités. Chaque match qui arrive est capital. Si on ne gagne pas contre Monaco, on pourrait être à huit points de la Ligue des Champions et ce serait beaucoup.
On sait que le sprint final du mois de mars sera décisif mais il ne faut pas l’aborder avec dix points de retard.

Vous accueillez une formation monégasque qui redresse aujourd’hui la tête…
Il n’y a pas de bon moment pour prendre une équipe. Quand on reçoit Monaco, premier ou dernier, c’est un gros match. Tant mieux pour eux s’ils sont bien en ce moment, pour nous, cela ne change rien, on sait à quoi s’attendre, ce sera un gros match. Et il faut le gagner.