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dimanche, 26 novembre 2006

A. Emon : "On doit en faire beaucoup plus"

Satisfait du point du match nul et de la réaction de ses joueurs en seconde période, Albert Emon aurait aimé voir son équipe jouer de la sorte durant l’intégralité du match.

Les Olympiens n’avaient plus ramené le moindre point d’un déplacement depuis le voyage en terre lensoise de la mi-octobre. Samedi, en fin d’après-midi les hommes d’Albert Emon sont revenus de l’Aube avec le point du match nul. Un bagage acquis dans la douleur et au prix d’une belle réaction en seconde période.
«A la mi-temps, on peut être mené 3-0 et dans ce cas, il n’y a pas de discussion à avoir. Il y a beaucoup de choses qui n’ont pas fonctionné en première période. Il est possible que l’équipe soit perturbée et pas complètement en confiance. Je n’accable pas les joueurs car je sais que cela peut arriver, même aux grandes équipes. Si on rentre bien dans le match, c’est bien, sinon on souffre».
En effet, les initiatives marseillaises n’ont pas effacer les occasions troyennes. L’équipe de Jean-Marc Furlan s’est montrée dangereuse à plus d’une reprise, par David Gigliotti tout d’abord, puis par Yohann Lachuer ou encore Benjamin Nivet. Menant après le premier quart d’heure, Troyes a poursuivi son travail malgré la mise ne place tactique d’Albert Emon. «L’organisation permettait la possibilité d’avoir le ballon mais il n’y avait pas assez d’agressivité offensive. L’équipe doit être plus entreprenante. Contre n’importe quelle équipe, même à l’extérieur, si on a la possibilité de faire mal d’entrer, il ne faut pas se priver».

En seconde période, l’OM  présentait, dès les premières secondes, un visage totalement différent. «J’ai vu des joueurs plus présents collectivement avec beaucoup de communication. On sentait qu’ils se parlaient, ils pressaient et courraient ensemble, se réjouit l’entraîneur marseillais, c’était un collectif qui travaillait. Là, on devient performant car il y a des idées soutenues par tout le monde et c’est intéressant». Et fort logiquement, les joueurs marseillais ont égalisé par l’intermédiaire de Toifilou Maoulida.
Après son but, l’attaquant phocéen a laissé éclater sa joie. La hargne et la rage de vaincre ont vite pris le dessus faisant au passage une victime : un panneau publicitaire. C’est aussi un geste de nervosité qui a valu à Mickaël Pagis de prendre un carton rouge. Des réactions qui auraient pu coûter cher à l’OM… «Toifilou Maoulida ne joue pas souvent, Mickaël Pagis est énervé car il réussit des gestes mais les Troyens le stoppent en faisant des fautes qui ne sont pas tellement sanctionnées, explique Albert Emon, c’est un tout, il y a aussi la façon dont on joue. Il n’y a pas assez de mouvement et peu de solution. Le joueur est presque livré à lui-même et la nervosité prend le dessus sur la motivation».

Avec ce match nul qui succède à la victoire contre Valenciennes, les Marseillais ont débuté la série dont ils parlaient en début de semaine. Pour la poursuivre, il faudra entrer sur la pelouse du stade Bonal de Sochaux (où Mickaël Pagis sera suspendu) avec les mêmes intentions et la même envie qu’en seconde période à Troyes. «Il faut être plus performant que ce soit sur la durée, le contenu ou les intentions, analyse le technicien olympien, on ramène un match nul mais on ne doit pas avoir la prétention de dire que l’on pouvait gagner. Je pense que l’on doit en faire beaucoup plus pour rivaliser avec les six ou sept équipes du haut de tableau».

21:31 | Lien permanent | Tags : Division 1